
La défense civile palestinienne tente d'éteindre un incendie dans un bâtiment touché par une frappe israélienne dans la ville de Gaza, dans la bande centrale de Gaza, le 2 juillet 2025, au milieu du conflit en cours entre Israël et le groupe militant palestinien du Hamas.
L’Organisation des Nations unies (ONU) a rapporté mercredi que 85 % du territoire de la bande de Gaza se trouve désormais dans des zones déclarées militarisées par Israël, soumises à des ordres d’évacuation, ou affectées par les deux à la fois.
Lors d’une conférence de presse, le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a alerté sur les conséquences de ces ordres de déplacement: “Ils entravent gravement l’accès des civils à l’aide humanitaire essentielle et compliquent considérablement le travail des humanitaires sur le terrain.”
Il a précisé que la dernière injonction israélienne concerne deux quartiers de Khan Younès, où vivent jusqu’à 80 000 personnes. Cette décision a également bloqué l’accès au réservoir d’Al Satar, principal centre de distribution d’eau de la ville et point stratégique pour l’approvisionnement via un pipeline israélien.
“Tout dommage à cette installation risquerait de faire s’effondrer le système de distribution d’eau de Khan Younès, ce qui aurait de graves conséquences humanitaires”
, a-t-il averti.
Dujarric a également souligné que ces déplacements forcés
“exercent une pression croissante sur les services essentiels et obligent les populations à se concentrer dans des zones toujours plus réduites”.
Depuis la reprise des hostilités en mars, environ 714 000 personnes ont été une nouvelle fois déplacées à travers Gaza, dont près de 29 000 entre dimanche et lundi derniers seulement.
Enfin, le porte-parole a rappelé qu’aucune aide relative aux abris n’est entrée à Gaza depuis quatre mois, ajoutant que
“97 % des sites évalués signalent que les personnes déplacées dorment à l’air libre.”
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