Le président d'un parti politique du Sri Lanka qui détient un siège au parlement, ainsi que quatre autres personnes, ont été tuées lundi par des tirs dans une ville du sud du pays, a annoncé la police.
La police a connaissance d'une querelle entre Saman Perera, qui n'est pas député, et le chef d'une organisation criminelle locale.
La police a affirmé que cette opération a débouché sur une baisse notable de la criminalité.
Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Turk, a critiqué cette opération, affirmant qu'elle avait été marquée par une série d'abus, dont des arrestations arbitraires, le recours à la torture en détention, des fouilles corporelles à nu et des perquisitions sans mandat.
Le ministre de la Sécurité publique, Tiran Alles, a déclaré à la presse la semaine dernière à Colombo qu'il n'était pas convaincu par ces accusations et que l'opération relevait de l'intérêt supérieur du pays.