Un combattant palestinien des Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du mouvement palestinien Hamas, monte la garde à côté d'enfants avant l'arrivée des véhicules du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans le sud de Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, avant la remise du deuxième lot d'otages qui devraient être libérés, le 13 octobre 2025.
Le président américain Donald Trump a déclaré mercredi qu’il pourrait autoriser Israël à reprendre ses opérations militaires à Gaza si le Hamas ne respecte pas les conditions du cessez-le-feu en cours.
"Ce qui se passe avec le Hamas, cela va être réglé rapidement"
, a affirmé M. Trump lors d’un entretien téléphonique avec CNN.
Interrogé sur la réaction américaine en cas de refus du Hamas de se désarmer, il a ajouté:
"Israël retournera dans ces rues aussitôt que je prononcerai le mot."
Le président américain a souligné que la libération de 20 otages israéliens vivants était
"primordiale"
, mais il a insisté sur la nécessité pour le Hamas de tenir ses engagements, notamment la restitution des dépouilles restantes et le désarmement complet du mouvement.
Le Hamas a pour sa part annoncé qu’il remettrait dans la soirée les dépouilles de deux autres otages israéliens, conformément à l’accord de cessez-le-feu. Sa branche armée, les Brigades al-Qassam, a précisé que les corps seraient transférés à 22 h locales (19 h GMT), affirmant avoir
"respecté les termes de l’accord» en livrant «tous les captifs vivants"
et
"tous les corps retrouvés"
.
Le mouvement palestinien a toutefois indiqué que la récupération des dépouilles restantes
"nécessite des efforts considérables et des équipements spécialisés"
, tout en assurant qu’il
"travaille dur pour clore ce dossier"
.
La semaine dernière, M. Trump avait annoncé que les deux parties avaient accepté la première phase d’un plan de cessez-le-feu qu’il avait présenté le 29 septembre, prévoyant la libération des otages israéliens, la remise en liberté de prisonniers palestiniens, et le retrait progressif des forces israéliennes de Gaza.
Dans le cadre de cette première phase, le Hamas a libéré 20 otages vivants et remis les dépouilles de huit autres, en échange de près de 2 000 prisonniers palestiniens.
La deuxième phase du plan prévoit la création d’un nouveau mécanisme de gouvernance à Gaza, sans participation du Hamas, ainsi que la mise en place d’une force multinationale chargée de superviser le désarmement du mouvement islamiste.
Depuis octobre 2023, les attaques israéliennes ont tué plus de 67 900 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, selon les autorités locales de Gaza.
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