Crédit Photo : SANA / AFP
Cette photo diffusée par l'agence de presse officielle syrienne SANA le 10 novembre 2025 montre le président syrien Ahmed al-Sharaa (2e à gauche) s'entretenant avec le président américain, en présence du ministre syrien des Affaires étrangères Asaad al-Shaibani (à gauche), le vice-président américain JD Vance (2e à droite) et l'envoyé américain pour la Syrie Tom Barrak (à droite) à la Maison Blanche à Washington DC.
Le président américain Donald Trump a salué mardi les "avancées significatives" réalisées par la Syrie au cours des onze derniers mois sous la direction du président Ahmed al-Charaa.
"Comme vous le savez, le dirigeant syrien était récemment ici. Nous avons eu un excellent échange. C’est un homme fort, et je suppose qu’il faut quelqu’un de fort pour diriger le pays. Je pense que la Syrie a fait des progrès considérables"
, a déclaré Trump en recevant le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à la Maison-Blanche.
Il a également indiqué avoir levé certaines sanctions américaines
du prince héritier saoudien et après un appel du président turc, Recep Tayyip Erdogan.
"Il m’a dit : Si vous ne levez pas les sanctions, la Syrie n’a aucune chance. Si vous le faites, elle en a de bonnes. (…) J’ai levé les sanctions et, jusqu’ici, les résultats sont plutôt encourageants"
, a ajouté Trump.
Depuis la chute de l’ancien président Bachar al-Assad l’an dernier, Damas cherche à renforcer sa coopération avec des acteurs régionaux et internationaux, notamment Washington, et milite pour la levée des sanctions économiques et politiques afin de reconstruire le pays après plus de dix ans de guerre civile.
Plusieurs sanctions américaines ont déjà été levées, parmi lesquelles le retrait de hauts responsables syriens des listes onusiennes et américaines liées au terrorisme.
La suppression des sanctions restantes, en particulier celles prévues par la loi César sur la protection des civils en Syrie, semble désormais bénéficier du soutien de plusieurs membres influents, républicains comme démocrates, de la commission des Affaires étrangères du Sénat.
Si l’administration peut suspendre ces mesures pour 180 jours, comme Trump l’a fait la semaine dernière avant la visite d’al-Charaa, leur levée définitive relève toutefois du Congrès.
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