
Le président russe Vladimir Poutine, visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), ne se rendra pas au sommet des Brics début juillet au Brésil, a annoncé mercredi le Kremlin, précisant que son chef de la diplomatie, lui, y serait.
Cela est dû à certaines difficultés dans le contexte des demandes de la CPI.
Vladimir Poutine salue régulièrement les Brics, un groupe formé de dix pays émergents, en le présentant comme un contrepoids à l'hégémonie des Occidentaux sur la scène internationale.
Le prochain sommet, qui rassemblera Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, Egypte, Ethiopie, Indonésie, Iran, Emirats arabes unis, se tient les 6 et 7 juillet à Rio de Janeiro.
Visé par un mandat d'arrêt de la CPI, Vladimir Poutine est limité dans ses déplacements à l'étranger.
Vladimir Poutine n'avait cependant pas été arrêté début septembre en Mongolie, un Etat membre de la Cour pénale internationale, où il avait été reçu en grande pompe. Oulan-Bator avait ainsi été critiqué par la Cour et l'Union européenne, notamment.
En octobre dernier, le sommet des Brics s'était déroulé en Russie, à Kazan. En revanche, le président russe avait fait l'impasse sur celui tenu en Afrique du Sud, en août 2023.