
L’Union européenne a fermement soutenu la Cour pénale internationale (CPI) après l’annonce de sanctions américaines visant quatre de ses juges, accusés d’agir contre les intérêts des États-Unis et d’Israël. Ursula von der Leyen, Antonio Costa et Kaja Kallas ont défendu l’indépendance de la CPI, qualifiée de "pierre angulaire de la justice internationale". La Belgique a proposé, avec la Slovénie, d’activer un mécanisme juridique inédit, le règlement de blocage, pour protéger la Cour. En toile de fond, les mandats d’arrêt émis par la CPI contre Benyamin Netanyahu et Yoav Gallant pour des crimes présumés à Gaza.
L’Union européenne a exprimé vendredi son soutien ferme à la Cour pénale internationale (CPI), après que les États-Unis ont annoncé des sanctions à l’encontre de quatre de ses juges.
De son côté, le ministre belge des Affaires étrangères a annoncé sur X que la Belgique, en coordination avec la Slovénie, allait proposer à l’Union européenne d’activer le règlement de blocage. Cet instrument juridique, rarement mobilisé, vise à protéger les entités européennes contre l’application extraterritoriale de lois étrangères. Une première, s’il était utilisé pour défendre la CPI.
Pour rappel, en novembre 2024, la CPI avait émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à Gaza.