NASA: la sonde Parker confirme un mécanisme à l’origine des éruptions solaires

17:3720/08/2025, Çarşamba
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En septembre 2022, Parker Solar Probe a enregistré une gigantesque éruption solaire, collectant des données sur le plasma et les champs magnétiques qui ont confirmé ce mécanisme longtemps suspecté.
Crédit Photo : X /
En septembre 2022, Parker Solar Probe a enregistré une gigantesque éruption solaire, collectant des données sur le plasma et les champs magnétiques qui ont confirmé ce mécanisme longtemps suspecté.

La sonde Parker Solar Probe de la NASA a directement observé un processus solaire responsable de puissantes éruptions capables de perturber les technologies terrestres, marquant une avancée majeure dans la prévision de la météo spatiale.

L’étude, publiée dans Nature Astronomy et relayée mercredi par ScienceDaily, pourrait améliorer les prévisions des tempêtes solaires qui menacent satellites, communications et réseaux électriques.


Une première observation directe sur le Soleil


Le phénomène observé, appelé reconnexion magnétique, se produit lorsque des lignes de champ magnétique dans le plasma se brisent puis se reconnectent, libérant d’immenses quantités d’énergie. Déjà étudié dans la magnétosphère terrestre, il n’avait jamais pu être observé directement sur le Soleil avant le voyage de la sonde dans son atmosphère.

En septembre 2022, Parker Solar Probe a enregistré une gigantesque éruption solaire, collectant des données sur le plasma et les champs magnétiques qui ont confirmé ce mécanisme longtemps suspecté. L’Agence spatiale européenne (ESA), avec sa sonde Solar Orbiter, a fourni des observations complémentaires.


Une validation attendue depuis 70 ans


"Nous travaillons sur la théorie de la reconnexion magnétique depuis près de 70 ans, nous avions donc une idée de la manière dont les différents paramètres se comporteraient"
, a expliqué le Dr Ritesh Patel, auteur principal de l’étude et chercheur à l’Institut de recherche du Sud-Ouest (SwRI).

"Les mesures et observations recueillies lors de cette rencontre ont validé, dans une certaine mesure d’incertitude, les modèles numériques existants depuis des décennies. Ces données offriront des contraintes solides pour les futurs modèles et permettront de mieux comprendre les mesures solaires de Parker lors d’autres événements"
, a-t-il ajouté.

Selon les chercheurs, ces découvertes pourraient contribuer à protéger les infrastructures critiques et garantir la continuité des communications lors de fortes tempêtes solaires.

"Depuis la fin des années 1990, nous avons pu identifier la reconnexion dans la couronne solaire grâce à l’imagerie et la spectroscopie. Sa détection in situ était possible dans la magnétosphère terrestre grâce à des missions comme Magnetospheric Multiscale (MMS) de la NASA. Mais ce type d’étude dans la couronne solaire n’a été rendu possible qu’avec le lancement de Parker Solar Probe en 2018"
, a rappelé Patel.

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