Londres et Washington vont signer un accord pour accélérer les projets nucléaires

11:5315/09/2025, lundi
AFP
Londres et Washington veulent réduire les délais d’autorisation et investir dans la fusion nucléaire.
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Londres et Washington veulent réduire les délais d’autorisation et investir dans la fusion nucléaire.

Le Royaume-Uni et les États-Unis s’apprêtent à signer un accord visant à accélérer les délais d’autorisation et de validation des projets nucléaires bilatéraux, a annoncé lundi le gouvernement britannique.

La signature doit avoir lieu cette semaine lors de la visite d’État de Donald Trump au Royaume-Uni.


Cet accord, baptisé
"Atlantic Partnership for Advanced Nuclear Energy"
, permettra notamment de réduire la durée moyenne d’obtention d’une licence de trois ou quatre ans à environ deux ans, selon le communiqué officiel.

Le partenariat prévoit également des programmes expérimentaux renforcés sur la fusion nucléaire, une technologie distincte de la fission utilisée dans les centrales actuelles, qui vise à fournir une énergie considérée comme sûre et sans déchets.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré vouloir bâtir
"un âge d’or du nucléaire"
avec les États-Unis. Donald Trump, accompagné d’une délégation de dirigeants d’entreprises américaines, doit également signer un accord technologique avec Londres au cours de cette visite officielle.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, Londres s’efforce de réduire sa dépendance aux hydrocarbures et fait du nucléaire une priorité stratégique. L’accord avec Washington prévoit l’élimination complète du recours au combustible nucléaire russe d’ici fin 2028, afin d’écarter davantage Moscou du marché énergétique.


Le gouvernement britannique a annoncé en juin un plan d’investissement de plus de 30 milliards de livres (35 milliards d’euros) pour relancer le secteur nucléaire. Ce plan inclut la construction de la future centrale Sizewell C, le développement de petits réacteurs modulaires (SMR) et la recherche sur la fusion nucléaire.

Le communiqué dévoile aussi un projet de construction de jusqu’à 12 réacteurs modulaires avancés à Hartlepool, dans l’est de l’Angleterre, en partenariat avec les sociétés américaines X-Energy et Centrica. Par ailleurs, Holtec (États-Unis), EDF (France) et Tritax (Royaume-Uni) prévoient un projet de data centers alimentés par des SMR dans le Nottinghamshire.


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