
Le Royaume-Uni et les États-Unis s’apprêtent à signer un accord visant à accélérer les délais d’autorisation et de validation des projets nucléaires bilatéraux, a annoncé lundi le gouvernement britannique.
La signature doit avoir lieu cette semaine lors de la visite d’État de Donald Trump au Royaume-Uni.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, Londres s’efforce de réduire sa dépendance aux hydrocarbures et fait du nucléaire une priorité stratégique. L’accord avec Washington prévoit l’élimination complète du recours au combustible nucléaire russe d’ici fin 2028, afin d’écarter davantage Moscou du marché énergétique.
Le communiqué dévoile aussi un projet de construction de jusqu’à 12 réacteurs modulaires avancés à Hartlepool, dans l’est de l’Angleterre, en partenariat avec les sociétés américaines X-Energy et Centrica. Par ailleurs, Holtec (États-Unis), EDF (France) et Tritax (Royaume-Uni) prévoient un projet de data centers alimentés par des SMR dans le Nottinghamshire.