
L’influenceur Armigno a été visé par des insultes racistes publiées sur les réseaux sociaux. Il affirme avoir identifié l’auteure des messages avant de se rendre à son domicile pour la confronter, un geste filmé et diffusé sur Snapchat. L’épisode a provoqué un vif débat sur la haine en ligne, l’efficacité des modérations et les limites des confrontations directes. Armigno explique ne plus se sentir en sécurité et évoque un possible départ du pays. L’affaire relance les discussions sur le racisme numérique et la responsabilité des plateformes.
Une raciste confrontée sur Snapchat
L’échange, filmé en partie, a déclenché une forte réaction en ligne. Une partie des internautes salue une démarche jugée courageuse. Certains estiment que l’influenceur a envoyé un message clair aux auteurs de contenus racistes. D’autres soulèvent toutefois des risques liés à la confrontation directe, rappelant que l’identification privée de personnes peut entraîner des dérives.
"Ce pays ne me respecte plus"
Ses déclarations s'inscrivent dans un débat plus large sur la banalisation du racisme dans l’espace public numérique. Selon plusieurs études, les attaques racistes en ligne augmentent chaque année. De nombreux observateurs soulignent l’insuffisance des dispositifs actuels pour protéger les victimes et sanctionner les auteurs.
Pour l’influenceur, l’enjeu dépasse la polémique du moment. Il affirme vouloir continuer à dénoncer publiquement les agressions racistes qu’il reçoit. Il appelle aussi ses abonnés à signaler les contenus haineux plutôt qu’à y répondre par d’autres insultes.










