Türkiye: L'AK Parti qualifie "d'étape importante" la décision de dissolution et de dépôt des armes du PKK

La rédaction avec
11:5212/05/2025, lundi
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Le porte-parole du Parti de la justice et du développement (AK Parti), Ömer Çelik
Le porte-parole du Parti de la justice et du développement (AK Parti), Ömer Çelik

Le porte-parole du Parti de la justice et du développement (AK Parti), Ömer Çelik, a réagi à la décision annoncée par le PKK de se dissoudre et de déposer les armes, qualifiant cette évolution d’“étape significative” vers l’objectif d’une “Türkiye sans terrorisme”.

Sur les réseaux sociaux, Çelik a souligné que cette décision, prise à la suite d’un appel venu d’Imrali, pourrait marquer un tournant, à condition qu’elle soit pleinement appliquée.


Il a insisté sur la nécessité d’une mise en œuvre concrète, à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du pays, impliquant la fermeture complète de toutes les branches et extensions du PKK, ainsi que de ses structures illégales.


“Si le terrorisme prend véritablement fin, une nouvelle ère pourra s’ouvrir. Cette décision doit être suivie avec rigueur et traduite par des actes sur le terrain”
, a-t-il déclaré, ajoutant que les institutions de l’État suivront attentivement le processus et en tiendront le président informé.

Çelik a aussi mis en avant les répercussions régionales potentielles d’un tel changement, estimant qu’il permettrait de contrer les stratégies impérialistes reposant sur des groupes armés pour mener des guerres par procuration. Il a précisé que la concrétisation de cet objectif renforcerait la démocratie, la cohésion nationale et l’efficacité du dialogue politique, notamment au sein de la Grande Assemblée nationale de Türkiye.


Il a également insisté sur l’importance de l’unité nationale:
“Même si nos noms diffèrent, notre nom commun est la République de Türkiye”
, affirmant que les valeurs de l’État et de la nation sont non négociables.

Enfin, Çelik a rappelé que cette démarche s’inscrivait dans la vision stratégique du
“Siècle de la Türkiye”
promue par le président Recep Tayyip Erdoğan, dont l’un des piliers est l’éradication définitive du terrorisme.

Pour mémoire, le PKK a annoncé la semaine dernière avoir tenu une réunion à la suite d’un appel de son chef emprisonné, Abdullah Öcalan, au terme de laquelle l’organisation aurait décidé de se dissoudre et de déposer les armes.


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