L'économie britannique progresse de 1,1 % au premier trimestre 2025, tirée par les services

17:0230/06/2025, الإثنين
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La croissance du Royaume-Uni reste modeste mais conforme aux attentes, portée par le dynamisme du secteur des services.
Crédit Photo : Gaizka IROZ / AFP
La croissance du Royaume-Uni reste modeste mais conforme aux attentes, portée par le dynamisme du secteur des services.

L’économie du Royaume-Uni a enregistré une croissance de 1,1 % au premier trimestre 2025 en glissement annuel, selon les données publiées lundi par l’Office for National Statistics (ONS).

Ce chiffre est conforme aux prévisions des analystes et témoigne d’une reprise graduelle de l’activité économique britannique après une période d’incertitude.


Le principal moteur de cette croissance reste le secteur des services, dont la production a augmenté de 1,4 % par rapport au premier trimestre 2024. Ce secteur, qui représente environ 80 % de l'économie britannique, a largement compensé la stagnation de la production industrielle sur la même période.

Parmi les sous-secteurs, les activités de soutien administratif et de services aux entreprises se sont distinguées par une hausse notable de 3,7 %, constituant la contribution positive la plus importante à la croissance du PIB.


En revanche, la production industrielle n’a enregistré aucune croissance par rapport au premier trimestre de l’année précédente, mettant en lumière une certaine faiblesse persistante dans les secteurs manufacturier et énergétique.

Sur une base trimestrielle, le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a progressé de 0,7 % par rapport au dernier trimestre 2024, un rythme qui pourrait rassurer les investisseurs quant à la solidité de la reprise.


Ces chiffres interviennent dans un contexte où la Banque d’Angleterre cherche à calibrer sa politique monétaire face à une inflation qui reste au-dessus de sa cible, tout en évitant de freiner une reprise encore fragile.

Si les perspectives restent prudentes, cette performance trimestrielle offre néanmoins une bouffée d’oxygène pour l’économie britannique, qui a longtemps souffert des effets combinés du Brexit, de la pandémie et de la crise énergétique.


Le gouvernement britannique, de son côté, s’est félicité de ces résultats, les présentant comme la preuve que les fondamentaux économiques du pays restent solides. Toutefois, les économistes soulignent que des défis structurels persistent, notamment en matière de productivité, d’investissement privé et de dynamisation du marché du travail.


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