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Le président américain Donald Trump s'exprime lors d'une réunion avec la ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo, Thérèse Kayikwamba Wagner, et le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe (non représenté), dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 27 juin 2025. Le Rwanda et la République démocratique du Congo ont signé vendredi à Washington un accord visant à mettre fin à un conflit dans l'est de la RDC qui a fait des milliers de morts. Trump a vanté les mérites de la diplomatie qui a conduit à cet accord et s'est publiquement plaint de ne pas avoir reçu le prix Nobel de la paix. Mais l'accord a également fait l'objet d'un examen minutieux en raison de son imprécision, notamment en ce qui concerne le volet économique, l'administration Trump étant désireuse de concurrencer la Chine et de profiter des abondantes richesses minérales de l'est de l'immense RDC, depuis longtemps en proie à des troubles.
Le président américain Donald Trump a appelé, dimanche, à la conclusion d'un accord pour mettre fin à la guerre dévastatrice menée par Israël contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.
"Concluez l'accord, ramenez les otages",
a déclaré Trump dans un bref message sur "Truth Social", s'adressant à la fois à Israël et au Hamas.
Les déclarations de Trump appelant à un accord sur la bande de Gaza sont les premières qu'il adresse directement aux parties israélienne et palestinienne via la plateforme "Truth Social", alors que les États-Unis sont impliquées en apportant leur soutien à Tel-Aviv.
Washington a également été l'un des trois médiateurs, aux côtés de l'Égypte et du Qatar, tout au long de la guerre génocidaire dans la bande de Gaza.
Washington, avec Le Caire et Doha, a réussi à négocier un accord garantissant une fin progressive de la guerre dès janvier 2025. Cependant, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est revenu sur cet accord début mars, cédant aux extrémistes de sa coalition au pouvoir, selon les médias hébreux.
Samedi, un journal hébreu a cité un responsable de la Maison Blanche affirmant que Washington informerait le ministre israélien des Affaires stratégiques Ron Dermer, lors de sa prochaine visite aux États-Unis, lundi, de la nécessité de mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza et de reporter la tâche de
"démantèlement du Hamas".
Trump avait déjà exprimé vendredi sa conviction qu'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza pourrait être conclu dans la semaine à venir.
Les responsables israéliens ont exprimé leur surprise face aux propos de Trump samedi, soulignant qu
'"il n'y a aucune indication d'un changement dans la position de Netanyahu",
selon le journal hébreu Yediot Ahronot.
Le Hamas a affirmé à plusieurs reprises sa volonté de libérer les prisonniers israéliens
en échange de la fin de la guerre, du retrait de l'armée israélienne de Gaza et de la libération des prisonniers palestiniens.
Mais Netanyahou, recherché par la justice internationale, insiste sur des accords partiels et les contourne en proposant de nouvelles conditions, dont le désarmement des factions palestiniennes.
Il insiste actuellement sur la réoccupation de Gaza pour servir ses intérêts politiques personnels, notamment son maintien au pouvoir, selon l'opposition israélienne.
Tel-Aviv estime à 50 le nombre de prisonniers israéliens à Gaza, dont 20 sont encore en vie.
D'un autre côté, plus de 10 400 Palestiniens croupissent dans les prisons israéliens, souffrant de torture, de famine et de négligence médicale.
Nombre d'entre eux sont décédés, selon les médias et les organisations de défense des droits de l'homme palestiniennes et israéliennes.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël, avec le soutien total des États-Unis, mène une guerre génocidaire à Gaza, faisant plus de 189 000 victimes, entre morts ou blessés parmi les Palestiniens, la plupart étant des enfants et des femmes, plus de 11 000 disparus et des centaines de milliers de déplacés.
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