L'exploitation des ressources extractives de la Côte d'Ivoire est, depuis quelques années, en plein essor. Après avoir mis en place des conditions attractives pour les investisseurs étrangers, le pays souhaite désormais renforcer les retombées économiques pour les entreprises locales.
Une mesure clé est particulièrement attendue: la révision du code minier, prévue dans les prochaines semaines.
Le nouveau code devrait accorder une place plus importante aux entreprises et communautés locales, précise-t-il, dans l'intérêt de l'économie nationale.
Le pays possède également des ressources comme le fer, le diamant, le nickel, le manganèse, la bauxite, le cuivre, et récemment le coltan.
Le poids économique du secteur s'est également accru : il représente aujourd'hui 4 % du PIB contre 1,5 % auparavant, avec des recettes fiscales multipliées par vingt, atteignant 250 milliards de francs CFA (381 millions d'euros), selon le Groupement professionnel des miniers de Côte d'Ivoire (GPMCI).
Lors du Salon international des ressources extractives et énergétiques (Sirexe), organisé en novembre à Abidjan, des entreprises locales étaient représentées aux côtés de grandes multinationales comme l'italien Eni et le canadien Endeavour Mining.
Actuellement, ces fonds proviennent principalement d'initiatives privées ou étrangères. Le GPMCI a récemment annoncé la création d'un fonds d'investissement pour soutenir les entreprises locales et la formation.