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Des Iraniens brandissent des drapeaux et des pancartes lors d'un rassemblement de protestation contre l'attaque américaine contre l'Iran sur la place Enghelab à Téhéran, le 22 juin 2025. Le président iranien Masoud Pezeshkian a condamné les frappes américaines sur les sites nucléaires le 22 juin, déclarant dans sa première réponse que l'attaque révélait que Washington était "derrière" la campagne militaire d'Israël dans la République islamique.
Le Parlement iranien a approuvé une mesure visant à fermer le détroit d'Ormuz au trafic naval suite aux frappes américaines sur trois installations nucléaires, a déclaré, dimanche, un haut législateur.
"Le Parlement est arrivé à la conclusion que le détroit d'Ormuz doit être fermé", a déclaré le général de division Esmaeil Kowsari, membre de la Commission de sécurité nationale du Parlement, dans des déclarations diffusées par la chaîne de télévision publique "Press TV".
Le détroit d'Ormuz est considéré comme la porte d'entrée la plus importante au monde pour le transport du pétrole.
"La décision finale à cet égard appartient au Conseil suprême de sécurité nationale",
a ajouté Kowsari.
Le Conseil suprême de sécurité nationale est la plus haute autorité de sécurité de l'Iran.
Le président américain Donald Trump avait déclaré dimanche à l'aube que ses forces avaient bombardé trois sites nucléaires iraniens à Fordo, Natanz et Ispahan.
Ces attaques constituent la dernière escalade de l'offensive militaire israélienne contre l'Iran, soutenue par les États-Unis, depuis le 13 juin, amenant Téhéran à lancer des frappes de représailles contre Israël.
Les autorités israéliennes ont déclaré qu'au moins 25 personnes ont été tuées et des centaines ont été blessées depuis lors dans des bombardements de missiles iraniens.
Pendant ce temps, en Iran, 430 personnes ont été tuées et plus de 3 500 blessées dans l'assaut israélien, selon le ministère iranien de la Santé.
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