Exécutions, violences sexuelles, recrutement: En RDC, les enfants "sont confrontés à une catastrophe sans précédent"

19:0020/02/2025, jeudi
MAJ: 20/02/2025, jeudi
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Des enfants se joignent à une file de jerrycans à un point d'eau au camp de Lushagala pour les personnes déplacées dans la ville de Goma, la capitale et la plus grande ville de la province du Nord-Kivu dans la région orientale de la République démocratique du Congo, le 3 février 2025.
Crédit Photo : Tony KARUMBA / AFP
Des enfants se joignent à une file de jerrycans à un point d'eau au camp de Lushagala pour les personnes déplacées dans la ville de Goma, la capitale et la plus grande ville de la province du Nord-Kivu dans la région orientale de la République démocratique du Congo, le 3 février 2025.

Les enfants en République démocratique du Congo (RDC) subissent des violences extrêmes dans le cadre du conflit armé, alerte le Comité des droits de l’enfant des Nations unies.

Les enfants sont victimes d’exécutions sommaires, de violences sexuelles, d’enlèvements et de recrutements forcés.

Le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, en proie à une escalade de la violence, deviennent des zones de cibles privilégiées pour les groupes armés.


  • Les enfants déplacés et ceux en situation de rue sont particulièrement vulnérables.
  • 45 des 120 enfants d’un centre de transit à Goma auraient été tués.
  • La majorité des victimes de violences sexuelles sont des filles.

Selon l’Unicef, le conflit a déplacé 6,7 millions de personnes, dont 40 % sont des enfants.


Une crise alimentée par le M23


Le Mouvement du 23 Mars (M23), un groupe rebelle actif depuis 2012, a ravivé les tensions en reprenant les armes en 2022.


  • Prise de Goma fin janvier 2024.
  • Avancée vers Bukavu, capitale du Sud-Kivu.
  • Accusations contre le Rwanda, soupçonné de soutenir le M23 pour exploiter les ressources minières congolaises.

Kinshasa considère le M23 comme un groupe terroriste et refuse toute négociation. De son côté, Kigali dément toute implication et affirme que la RDC utilise le conflit pour justifier une alliance militaire contre le Rwanda.

Une situation humanitaire alarmante


Alors que la violence s’intensifie, les populations civiles, notamment les enfants, payent un lourd tribut. Les observateurs internationaux redoutent une aggravation de la crise avec de nouvelles vagues de déplacements massifs et une crise humanitaire sans précédent.


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