
Plusieurs associations et collectifs locaux ont appelé à l'ouverture d'une enquête, suite à des violences dénoncées à Rennes, dans le nord-ouest de la France, impliquant des agents de sécurité privée et dont les victimes seraient des gens ordinaires tabassés et gazés en marge d'une "free party" dans la nuit de samedi à dimanche.
L'incident a suscité une vive polémique, des personnalités politiques dénonçant des actes de violence et demandant des mesures contre l'établissement concerné.
Selon plusieurs témoignages et vidéos relayés sur les réseaux sociaux, ces agents, liés à l'influenceur d'extrême droite connu sous le pseudonyme "Le Jarl", auraient utilisé du gaz lacrymogène et recouru à des violences physiques contre des passants et des jeunes.
Des dénonciations et des appels à des sanctions
Elle a interpellé le préfet de Bretagne sur la possibilité d'une fermeture administrative de l'établissement afin d'éviter de nouveaux incidents.
Une version des faits contestée
Interrogé sur Europe 1, Yovan Delourme a rejeté les accusations de violences, affirmant que l'incident a éclaté après l'organisation d'une "free party" dans un cinéma abandonné à proximité de son établissement de nuit.
On a réussi à faire tout seuls, sans blessés, ce que la police n'arrivait pas à faire.
Des réactions en attente
Pour l'heure, ni la préfecture ni la municipalité de Rennes n'ont officiellement réagi.
Plusieurs associations et collectifs locaux réclament l'ouverture d'une enquête afin de faire la lumière sur les circonstances et les responsabilités dans cette affaire.