
Al-Azhar, prestigieuse institution islamique d’Égypte, a dénoncé lundi Israël pour avoir empêché l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, qualifiant cette décision de "crime consistant à affamer des enfants, des femmes et des hommes innocents", en violation de la sacralité du mois de jeûne musulman du Ramadan.
L’institution a averti que le blocus visait à contraindre les Palestiniens à choisir entre mourir de faim ou fuir Gaza, abandonnant ainsi leur terre à l’entité occupante.
Elle a exhorté les pays islamiques et la communauté internationale à exiger l’ouverture immédiate des points de passage, à faciliter l’entrée des convois humanitaires et à tenir Israël responsable de ses crimes.
Le communiqué réclame que les criminels de guerre responsables de certains des actes les plus horribles de l’histoire moderne soient jugés et traduits en justice.
Le gouvernement israélien a interrompu l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza dimanche, alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a refusé d’entamer des négociations sur la deuxième phase d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le groupe palestinien Hamas.
L’accord avait suspendu la guerre génocidaire d’Israël contre Gaza, qui a causé la mort de près de 48 400 personnes, principalement des femmes et des enfants, et laissé l’enclave en ruines.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également l’objet d’une plainte pour génocide devant la Cour internationale de justice en raison de sa guerre contre l’enclave.