Le droit international n'oblige pas Israël à autoriser l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza, dit Washington

11:571/05/2025, jeudi
MAJ: 1/05/2025, jeudi
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Des enfants palestiniens courent après un camion chargé d'aide humanitaire qui traverse Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, après avoir franchi le point de passage de Kerem Shalom, le 18 février 2025. La fragile trêve de Gaza entre Israël et le Hamas est entrée en vigueur le 19 janvier après plus de 15 mois de combats, déclenchés par l'attaque du groupe militant palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.
Crédit Photo : Eyad BABA / AFP
Des enfants palestiniens courent après un camion chargé d'aide humanitaire qui traverse Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, après avoir franchi le point de passage de Kerem Shalom, le 18 février 2025. La fragile trêve de Gaza entre Israël et le Hamas est entrée en vigueur le 19 janvier après plus de 15 mois de combats, déclenchés par l'attaque du groupe militant palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.

Les États-Unis ont réitéré leur soutien sans faille au génocide israélien perpétré dans la bande de Gaza, déclarant que le droit international ''n'oblige pas une puissance occupante'' à autoriser l'entrée de l'aide humanitaire dans l'enclave palestinienne.

C'est ce qui ressort de l'audition de Josh Simmons, membre de l'équipe juridique du département d'État américain devant la Cour internationale de Justice (CIJ) mercredi, à La Haye, au troisième jour des audiences consultatives visant à évaluer les conséquences juridiques des restrictions israéliennes imposées aux agences de l'Onu.


Lors de son intervention, Josh Simmons a fait part à la CIJ de
"sérieux doutes''
concernant l'impartialité de l'agence de l'Onu pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), arguant que
"le droit international n'oblige pas une puissance occupante à autoriser l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.''

Il a défendu la position de son pays en faveur du blocage par Israël de l'aide humanitaire destinée à la bande de Gaza, soulignant que le droit international comprend des dispositions exigeant
"l'impartialité''
en ce qui concerne l'entrée et la distribution de l'aide aux personnes dans le besoin, une disposition
"inexistante dans la bande de Gaza'',
selon le responsable américain.

Josh Simmons a imputé au Hamas la responsabilité de la décision israélienne de bloquer l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

Par ailleurs, l'Indonésie et la Hongrie ont condamné, dans leurs déclarations, le blocus israélien imposé à la bande de Gaza, ainsi que la guerre qui sévit toujours et qui a fait des milliers de morts.


Devant la CIJ, les représentants des deux pays ont demandé de contraindre Israël
"à autoriser l'acheminement de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.''

L'Indonésie, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Sugiono, a déclaré devant la CIJ qu
'''Israël ne coopère pas avec les agences de l'Onu et a provoqué la pire catastrophe humanitaire (à Gaza) de ce siècle.''

Sugiono a souligné que l'Indonésie
''ne renoncera jamais''
à soutenir la Cause palestinienne, exhortant
"Israël à rendre des comptes pour ses actes dans sa guerre menée contre la bande de Gaza.''

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