Le président de l'Assemblée générale de l'ONU appelle à un cessez-le-feu à Gaza

18:3020/01/2024, samedi
MAJ: 20/01/2024, samedi
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Le président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Dennis Francis, s'exprime lors d'une réunion pour une résolution non contraignante exigeant "un cessez-le-feu humanitaire immédiat" à Gaza au siège de l'ONU à New York le 12 décembre 2023.
Crédit Photo : ANGELA WEISS / AFP
Le président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Dennis Francis, s'exprime lors d'une réunion pour une résolution non contraignante exigeant "un cessez-le-feu humanitaire immédiat" à Gaza au siège de l'ONU à New York le 12 décembre 2023.

Le président de l'Assemblée générale des Nations unies, Dennis Francis, a renouvelé son appel à un cessez-le-feu à Gaza, où les bombardements israéliens ont fait depuis le 7 octobre plus de 24 000 morts, provoquant ainsi une catastrophe humanitaire sans précédent.

Lors d'un discours prononcé en marge du 19e sommet du Mouvement des non-alignés (MNA) à Kampala, la capitale de l'Ouganda, le responsable onusien a reconnu que l'incapacité à résoudre les problèmes mondiaux a remis en question la pertinence de l'ONU.


"Je dois vous dire que je suis profondément préoccupé et même consterné par le conflit en cours dans la bande de Gaza; c'est pour cette raison que j'appelle ce Mouvement à miser sur son influence pour mettre fin au carnage dont nous sommes tous malheureusement témoins. Dans cette situation, nous devons nous demander : combien est-ce suffisant? Je renouvelle l'exigence d'un cessez-le-feu humanitaire immédiat et de la libération de tous les otages"
, a-t-il déclaré.

Et d'ajouter,
''je suis convaincu qu'une solution politique négociée est la seule voie par laquelle Israéliens et Palestiniens pourront réaliser leur droit fondamental à une vie en paix, basée sur une solution à deux États. En tant que président de l'Assemblée générale, je soutiendrai et encouragerai toutes les initiatives allant dans ce sens''.

De son côté, le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a souligné que
"l'Afrique condamne cette guerre inacceptable, immorale et illégale contre Gaza et exige la fin immédiate de cette guerre injuste contre le peuple palestinien''.

Il a appelé à mettre en œuvre la solution à deux États et exhorté tous les pays du Mouvement des non-alignés à
"exiger une prise de position en faveur de la justice internationale et du droit international pour tous les peuples qui luttent pour la liberté et la dignité".

Cinquante-huit ministres des Affaires étrangères des différents États membres du Mouvement des non-alignés ont condamné à l'unanimité les attaques contre Gaza et salué l'accusation de génocide portée par l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice.

Lors de ce sommet, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a critiqué l'incapacité de l'ONU, en particulier du Conseil de sécurité, où les États-Unis ont opposé leur veto à plusieurs résolutions critiquant Israël.


"Nous devons établir un système de gouvernance mondiale juste et équitable, capable de répondre aux besoins de toutes les personnes confrontées à des situations de menace et de préjudice"
, a-t-il déclaré.

Le sommet d'une semaine du MNA, qui a débuté lundi et se terminera dimanche, est le plus grand regroupement d'États au monde après l'ONU, avec 120 États membres, 18 pays observateurs et 10 organisations.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a rejeté les appels à cesser les bombardements sur l'enclave palestinienne et à prendre des mesures en faveur de la création d'un État palestinien après la guerre.


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