Le Royaume-Uni dénonce la famine confirmée à Gaza et exige un cessez-le-feu immédiat

12:5823/08/2025, samedi
MAJ: 23/08/2025, samedi
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Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, accueille le vice-président américain JD Vance (absent de la photo) à Chevening House, à Chevening, dans le sud-est de l'Angleterre, le 8 août 2025.
Crédit Photo : Suzanne Plunkett / POOL / AFP
Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, accueille le vice-président américain JD Vance (absent de la photo) à Chevening House, à Chevening, dans le sud-est de l'Angleterre, le 8 août 2025.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, a qualifié la famine confirmée dans la ville de Gaza et ses environs de "profondément choquante et totalement évitable", accusant le gouvernement israélien de provoquer cette "catastrophe humanitaire" en bloquant l’acheminement d’une aide suffisante.

Dans un communiqué partagé vendredi, Lammy a réagi au rapport du 15 août de l’Integrated Food Security Phase Classification (IPC), soutenu par l’ONU, confirmant la famine à Gaza.


"Le refus d’Israël de permettre l’entrée d’une aide adéquate est à l’origine de cette crise humanitaire. C’est une honte morale",
a-t-il déclaré, soulignant les conséquences dévastatrices pour les enfants.

Le ministre a appelé Israël à autoriser immédiatement un accès durable aux vivres, médicaments, carburant et autres aides essentielles.

Il a insisté sur la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat pour permettre une distribution massive d’aide, incluant l’arrêt des opérations militaires dans la ville de Gaza, épicentre de la famine.


"Le Royaume-Uni condamne cette offensive militaire qui aggrave une situation humanitaire déjà catastrophique et menace les otages détenus par le Hamas",
a-t-il ajouté, exhortant Israël à
"changer de cap".

Lammy a affirmé qu’un
"cessez-le-feu urgent et permanent"
est indispensable pour mettre fin aux souffrances, libérer les otages israéliens, augmenter l’aide humanitaire et poser les bases d’une paix durable.

Le rapport de l’IPC précise qu’après 22 mois de conflit, plus de 500 000 personnes à Gaza vivent dans des conditions marquées par la faim, la misère et la mort.

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