Le ministre des Affaires étrangères du Venezuela, Iván Gil.
Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Ivan Gil Pinto, a condamné le bombardement israélien d'un camp de personnes déplacées dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, et a exigé que Tel Aviv soit jugé pour ses "crimes à Gaza".
Dans un post sur X, Pinto a exprimé sa stupéfaction face aux images qu'il a vues du camp de personnes déplacées après le bombardement israélien, notant qu'Israël avait commis un
"massacre"
au vu et au su de la communauté internationale. Et d'affirmer:
Il s'agit d'une brutalité commise par les sionistes. Ce massacre se poursuit dans l'indifférence des États-Unis et de l'Union européenne.
Et d'ajouter:
"Nous condamnons une fois de plus ces crimes contre l'humanité dans les termes les plus fermes. Les responsables doivent être arrêtés et poursuivis en justice".
Et de souligner:
Assez, c'est assez ! Le monde ne sera pas un endroit sûr tant qu'Israël ne sera pas jugé pour les crimes de guerre commis par la justice.
Dimanche soir, 45 Palestiniens ont été tués et 249 autres blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, dans un bombardement israélien qui a visé les tentes de personnes déplacées dans la région de Tal al-Sultan, au nord-ouest de Rafah.
Le "
massacre"
a suscité de vives critiques régionales et internationales à l'encontre d'Israël, au milieu d'accusations de défier les résolutions de légitimité internationale, et d'appels à imposer des sanctions et à faire pression sur Israël pour mettre fin au "
génocide »
et arrêter l'attaque terrestre en cours sur Rafah depuis le 6 mai.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre contre Gaza, faisant plus de 117 000 morts et blessés Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et environ 10 000 disparus dans un contexte de destruction massive et de famine qui a coûté la vie à des enfants et à des personnes âgées.
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