
À la suite d’un décret signé par le président américain Donald Trump, autorisant l’expulsion des étudiants étrangers impliqués dans des manifestations de soutien à la Palestine, les annulations de visas se multiplient à travers les États-Unis.
D’après les médias américains, des centaines d’étudiants, inscrits dans les plus prestigieuses universités ou récemment diplômés, ont vu leurs visas annulés.
Le président de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA), Julio Frenk, a confirmé que six étudiants et six diplômés de son établissement étaient concernés.
L’Université de Californie à Berkeley a également annoncé que six de ses étudiants étaient visés par ces mesures, tandis que l’Université Stanford a rapporté l’annulation de visas pour quatre étudiants et deux diplômés.
De même, quatre étudiants internationaux de l’Université Columbia ayant participé à des manifestations pro-palestiniennes l’an dernier se sont vus retirer leur visa.
Le 30 janvier, Trump a signé un décret présidentiel intitulé “Lutte contre l’antisémitisme”, qui permet de sanctionner voire d’expulser les étudiants étrangers prenant part à des manifestations en faveur de la Palestine.
Parmi les personnes arrêtées figure Rümeysa Öztürk, une doctorante turque, interpellée le 25 mars par des agents de l’ICE à sa sortie de son domicile dans le Massachusetts.
Avant elle, Mahmoud Khalil, militant palestinien et diplômé de Columbia, avait également été arrêté.