Présidentielle en Côte d’Ivoire : 44 000 agents mobilisés pour sécuriser le scrutin

11:423/10/2025, Cuma
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Les 17 et 18 septembre 2025, le Colonel-Major COULIBALY Diomonhoulé, Commandant Adjoint de la Gendarmerie Mobile, a inspecté les unités de la 4ème Légion à Korhogo. Au cours de l'exercice, ​les gendarmes mobiles ont démontré leur savoir-faire en matière de gestion de foules hostiles, de franchissement, de barricades et de neutralisation d’individus armés.
Crédit Photo : @Cotedivoireoff_ / X
Les 17 et 18 septembre 2025, le Colonel-Major COULIBALY Diomonhoulé, Commandant Adjoint de la Gendarmerie Mobile, a inspecté les unités de la 4ème Légion à Korhogo. Au cours de l'exercice, ​les gendarmes mobiles ont démontré leur savoir-faire en matière de gestion de foules hostiles, de franchissement, de barricades et de neutralisation d’individus armés.

Les autorités ivoiriennes annoncent le déploiement de 44 000 agents des Forces de défense et de sécurité (FDS) sur l’ensemble du territoire ivoirien, à partir du 5 octobre, pour assurer la sécurisation de l’élection présidentielle prévue le 25 octobre 2025.

La décision a été prise jeudi par le Conseil national de sécurité (CNS), réuni à Abidjan sous la présidence du chef de l’État, Alassane Ouattara.


Le dispositif, baptisé "Espérance", vise à
"garantir un scrutin sécurisé et apaisé"
.

Il prévoit le déploiement de patrouilles mixtes, pédestres et motorisées, composées de 18 000 policiers, 18 000 gendarmes et environ 8 000 militaires, dans les grandes villes comme dans les zones rurales.

L’annonce intervient à moins de huit jours de l’ouverture officielle de la campagne électorale, prévue du 10 au 23 octobre.


Cinq candidats sont en lice : le président sortant Alassane Ouattara, l’ancien ministre Jean-Louis Billon, l’ex-ministre Ahoua Don Mello (proche de Laurent Gbagbo), l’ex-Première dame Simone Ehivet Gbagbo, et l’ancienne ministre Henriette Lagou.


La question sécuritaire reste centrale dans le processus électoral ivoirien actuel. L’opposition, qui s’oppose à un quatrième mandat du Président Alassane Ouattara, a annoncé une marche le 4 octobre 2025, malgré l’interdiction des manifestations publiques visant à contester les décisions du Conseil constitutionnel.

Plusieurs candidats recalés réclament par ailleurs la suspension du processus, tandis que l’ex-président Laurent Gbagbo a estimé qu’
"il n’y aura pas de quatrième mandat"
pour l’actuel chef de l’État.

Ce contexte tendu rappelle les précédentes élections marquées par des violences. La crise postélectorale de 2010 avait fait plus de 3 000 morts, tandis que le scrutin de 2020 avait causé au moins 85 morts et 484 blessés, selon les bilans officiels.


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