Le président du Zimbabwe et président de la SADC (Communauté de développement de l'Afrique australe), Emmerson Mnangagwa (à gauche), et le président du Kenya et président de la Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE), William Ruto (à droite), assistent à la réunion des coprésidents de la CAE et de la SADC à la présidence à Nairobi, le 1er août 2025.
Les dirigeants africains ont validé un processus de paix visant à résoudre le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), avec la nomination de l’ancien président botswanais Mokgweetsi Masisi au sein d’un panel de facilitateurs chargés de conduire le dialogue inclusif.
L’annonce a été faite jeudi dans un communiqué, à l’issue d’un sommet extraordinaire conjoint, tenu la veille en visioconférence, entre la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
Coprésidé par le président kényan et actuel dirigeant de l’EAC, William Ruto, ainsi que par le président zimbabwéen et chef de la SADC, Emmerson Mnangagwa, le sommet a appelé à la mobilisation immédiate de ressources, notamment pour l’aide humanitaire, sous la coordination centralisée de la Commission de l’Union africaine (CUA).
"La CUA travaillera avec toutes les autres initiatives en cours et les parties prenantes, et les informera sur l’alignement du processus conduit par l’Afrique. Le sommet extraordinaire conjoint a approuvé les termes de référence pour le médiateur de l’Union africaine et pour le panel conjoint EAC-SADC, et a demandé à la CUA d’entériner et de diriger sa mise en œuvre"
, indique le communiqué.
Le sommet a salué les efforts du président congolais Félix Tshisekedi et de son homologue rwandais Paul Kagame, qui ont accepté de privilégier le dialogue pour résoudre les affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, un conflit qui s’est intensifié début 2025.
Aux côtés de Mokgweetsi Masisi, le panel des facilitateurs compte également l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, l’ex-président kényan Uhuru Kenyatta, l’ancien président sud-africain Kgalema Motlanthe, l’ex-présidente centrafricaine Catherine Samba-Panza et l’ancienne présidente éthiopienne Sahle-Work Zewde.
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