Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi s'adresse aux médias alors qu'il se rend d'une réunion à l'autre lors de la 58e réunion des ministres des Affaires étrangères de l'ASEAN et des réunions connexes au Centre des congrès de Kuala Lumpur, le 11 juillet 2025.
"La Chine ne permettra jamais aux forces de droite au Japon de faire reculer l’histoire, ni aux puissances étrangères de s’immiscer dans la région de Taiwan ou de laisser le militarisme japonais refaire surface", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Wang Yi, lors de son premier dialogue stratégique avec le ministre tadjik des Affaires étrangères, Sirojiddin Muhriddin, samedi à Douchanbé.
Il a ajouté que Pékin
"travaillera avec toutes les parties pour défendre le consensus international sur le principe d’une seule Chine et protéger ensemble les acquis durement gagnés de la victoire de la Seconde Guerre mondiale".
Ces déclarations interviennent après que la Première ministre japonaise, Sanae Takaichi, a affirmé qu’une attaque chinoise contre Taïwan pourrait constituer une
"situation menaçant la survie"
pour Tokyo au regard de sa législation sur la sécurité, lui permettant potentiellement
"d’exercer le droit de légitime défense collective".
La Chine a vivement critiqué ces déclarations, faites quelques jours après la rencontre de Takaichi avec le président chinois Xi Jinping en Corée du Sud, dans le cadre du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (APEC) plus tôt ce mois-ci.
Suite aux propos de Takaichi sur Taïwan, des centaines de milliers de touristes chinois auraient annulé leurs voyages au Japon, tandis que Tokyo a indiqué que Pékin avait imposé une interdiction sur les importations de fruits de mer.
Pékin a également reporté une réunion trilatérale des ministres de la Culture avec le Japon et la Corée du Sud, décision qui a suscité des critiques de la part de Tokyo.
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