
Trois agents de police ont été reconnus coupables d’injures racistes et de violences contre un homme en raison de son origine et de sa religion. Deux autres policiers ont été relaxés, relançant le débat sur l’impunité et l’islamophobie institutionnelle au sein de la police française.
Un verdict qui divise
Le tribunal correctionnel a jugé Ciano Alexandre, Anthony Moss et Adrien Vives coupables d’injures racistes et de violences aggravées. Mais la relaxe de deux autres agents présents au moment des faits a provoqué la colère de la défense et d’associations antiracistes, qui dénoncent une justice "frileuse" face aux dérives policières.
Selon plusieurs organisations, cette décision illustre une justice à deux vitesses, où la couleur de l’uniforme protège encore trop souvent de la condamnation.
"Les policiers ne sont pas jugés comme les autres citoyens". Pour Me Kada Sadouni, avocat de la victime, ce jugement manque de courage :
La justice a manqué une occasion de prouver que les policiers sont des justiciables comme les autres.
L’avocat dénonce une islamophobie structurelle et une impunité policière persistante.
Ce procès, qui a fait l’objet d’une vidéo exclusive de Nouvelle Aube, relance le débat sur la responsabilité institutionnelle et la nécessité d’un contrôle indépendant des forces de l’ordre.






