Le Tribunal de Gaza, réuni à Istanbul, a rendu son jugement moral, concluant qu’Israël commet un génocide contre les Palestiniens à Gaza.
Le Tribunal de Gaza, réuni à Istanbul, a rendu son jugement moral, concluant qu’Israël commet un génocide contre les Palestiniens à Gaza. Il exhorte la communauté internationale à agir immédiatement pour y mettre fin.
La présidente du Jury de conscience, Christine Chinkin, a souligné que lorsque
"la loi se tait face au pouvoir, la conscience devient le dernier tribunal"
. Le Tribunal se présente comme une réponse de la société civile à l’absence de responsabilité internationale.
Les jurés dénoncent un "génocide en cours", fondé sur un système de violences systématiques, et pointent la complicité des États occidentaux, notamment des États-Unis, accusés d’apporter un soutien diplomatique, militaire et technologique à Israël.
Le rapport critique aussi le silence des Nations unies, paralysées par le droit de veto, et dénonce "l’économie politique du génocide", où médias, entreprises et institutions financières participent indirectement à l’effort de guerre.
Selon le Tribunal, les crimes commis s’inscrivent dans un régime d’apartheid colonial vieux d’un siècle, soutenu par des puissances néocoloniales. Il appelle à un ordre politique fondé sur l’égalité, la décolonisation et le droit au retour des Palestiniens, tout en précisant que la lutte vise le sionisme, et non le judaïsme.
En conclusion, le jury affirme:
"Le silence n’est pas neutre ; il est complicité. La neutralité est une capitulation face au mal."
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