Le géant américain investit avec NextEra Energy pour redémarrer la centrale nucléaire Duane Arnold, fermée depuis 2020, afin d’alimenter ses infrastructures d’intelligence artificielle.
Google a annoncé lundi avoir conclu un accord avec le groupe américain NextEra Energy pour relancer la centrale nucléaire Duane Arnold, située dans l’État de l’Iowa (centre des États-Unis), d’ici début 2029.
Cette décision vise à répondre à la demande croissante en électricité liée au développement de l’intelligence artificielle (IA).
Selon le communiqué conjoint, l’objectif du partenariat est de
"répondre à la demande croissante en énergie de l’intelligence artificielle grâce à une énergie nucléaire propre et fiable"
.
"La pierre angulaire de cette collaboration est le redémarrage prévu de Duane Arnold"
, ont précisé les deux entreprises, ajoutant que la centrale, fermée en 2020,
"devrait être remise en service et alimenter le réseau électrique d’ici le premier trimestre 2029"
.
Ce projet s’inscrit dans un mouvement plus large de réouverture de sites nucléaires aux États-Unis, après les annonces de relance des centrales de Palisades (Michigan) en 2023 et de Three Mile Island (Pennsylvanie) en 2024. Il témoigne d’un regain d’intérêt pour l’énergie nucléaire, longtemps délaissée au profit des énergies renouvelables.
La consommation d’électricité américaine, longtemps stable, a fortement augmenté ces trois dernières années, notamment sous l’effet de l’explosion de l’IA générative, très consommatrice en énergie. Face à cette hausse de la demande, les grandes entreprises technologiques cherchent à sécuriser leurs approvisionnements électriques.
Beaucoup misent sur les petits réacteurs modulaires (SMR, pour small modular reactors), mais leur déploiement ne devrait pas intervenir avant la fin de la décennie. En attendant, les géants de la tech se tournent vers des infrastructures existantes, comme les centrales nucléaires traditionnelles.
Mise en service en 1974, la centrale de Duane Arnold avait été arrêtée par NextEra Energy en 2020, au profit de l’énergie éolienne, jugée plus rentable à l’époque.
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