Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres. Crédit photo: ADAM GRAY / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP
Le secrétaire général des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, a fustigé mardi, les pays dans lesquels "les femmes sont punies parce qu’elles portent trop de vêtements" et ceux dans lesquels elles le sont "parce qu'elles n'en portent pas assez".
Devant l’Assemblée générale (AG) de l’ONU, le dirigeant s’est néanmoins réjoui du fait que
"grâce aux générations de militantes des droits de femmes, les temps changent".
Et a poursuivi:
Des terrains de sport aux écoles en passant par les places publiques, les filles et les femmes défient le patriarcat, et triomphent. Je suis à leurs côtés.
Antonio Guterres assure, en outre, qu’à
"travers le monde, les droits des femmes, y compris les droits sexuels et reproductifs, sont réduits voire supprimés, et leurs libertés, restreintes".
Les femmes attendent toujours l'égalité des chances et des salaires, l'égalité devant la loi, la pleine valorisation de leur travail et la prise en compte de leurs opinions"
, a-t-il égrené faisant état de sa détermination "
à honorer l'engagement de la Charte en faveur des droits humains fondamentaux".
Ce discours, dont la première partie a été énoncée en anglais avant qu’Antonio Guterres ne bascule sur le français, apparaît comme un tacle à la France, qui a décidé d’interdire le port de l’abaya en milieu scolaire.
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