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Burkina Faso: La France condamne l’enlèvement de dizaines de femmes à Arbinda

17:5716/01/2023, lundi
MAJ: 16/01/2023, lundi
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Femmes Burkinabè, Ouagadougou, Burkina Faso /@JOHN WESSELS / AFP
Femmes Burkinabè, Ouagadougou, Burkina Faso /@JOHN WESSELS / AFP

Plusieurs femmes burkinabè ont été enlevées entre jeudi et vendredi derniers par des hommes armés non identifiés dans la localité d'Arbinda, dans la province du Soum dans le Sahel burkinabè.

La France condamne l’enlèvement
"de plusieurs dizaines de femmes près d’Arbinda, dans le nord du Burkina Faso, les 12 et 13 janvier derniers"
, dans un communiqué publié lundi par le Quai d’Orsay.
La diplomatie appelle par ailleurs à
"leur libération immédiate"
et
"réaffirme sa solidarité ainsi que son engagement aux côtés du Burkina Faso"
.
Ces femmes, dont le nombre est évalué entre 40 et 50
"ont été enlevées par des hommes armés non identifiés"
, a de son côté déclaré un habitant d’Arbinda.

Selon le quotidien burkinabé 'L'observateur Paalaga' citant des sources locales, une cinquantaine de femmes ont été enlevées le jeudi 12 et vendredi 13 janvier 2023 à Arbinda, dans le nord du Burkina par de présumés terroristes.


Le média indique qu'un
"premier groupe de femmes, 41 au total, ont été enlevées jeudi matin alors qu’elles s’étaient rendues en brousse, à quatre km de la ville, à la quête de feuilles et de fruits comestibles. Puis le lendemain, un second groupe de quinze femmes, qui n’étaient pas informées du premier rapt, a subi le même sort et dans les mêmes circonstances"
.

"Cinq de la cinquantaine de femmes ont réussi à s’échapper des mains de leurs ravisseurs, soit trois du premier groupe et deux du second. Un ratissage effectué par l’armée, selon certaines informations, n’aurait pas permis de retrouver les otages "
, a expliqué le journal.

La situation sécuritaire est marquée par des attaques terroristes depuis 2015 dans plusieurs régions du Burkina Faso.

Ces attaques ont fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés internes, alors que plus de 40% du territoire échappe au contrôle de l’Etat, selon des chiffres officiels.


Le 24 octobre dernier, les autorités burkinabè ont lancé le recrutement de 50 000 combattants volontaires pour la défense de la patrie (VDP, les supplétifs de l’armée) pour soutenir l’armée dans la reconquête du territoire national.


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