Un avion Typhoon FGR4 de la RAF s'apprêtant à décoller pour mener de nouvelles frappes contre des cibles au Yémen, le 3 février 2024.
Le commandement central américain (Centcom) a annoncé dimanche la destruction d'un missile antinavire appartenant aux Houthis, qui s'apprêtait à être lancé vers la mer Rouge.
"Vers 4 heures du matin, heure de Sanaa (01:00 GMT), les forces du Commandement central des États-Unis ont mené une attaque d'autodéfense contre un missile antinavire houthi qui s'apprêtait à être lancé vers la mer Rouge"
, a déclaré le Centcom dans un communiqué partagé sur la plateforme X.
Et d'ajouter,
"les forces ont identifié le missile dans les zones contrôlées par les Houthis au Yémen et ont décidé qu'il représentait une menace imminente pour les navires commerciaux et les navires de la marine américaine dans la région."
La même source a estimé que cette mesure
"protégera la liberté de navigation et rendra les eaux internationales plus sûres pour les navires de la marine américaine et les navires commerciaux".
Il n'y a eu aucun commentaire immédiat de la part des Houthis à cet égard jusqu'à 07h15 GMT.
Plus tôt dimanche, le porte-parole militaire des forces houthistes, Yahya Saree, a annoncé dans un communiqué que
"les États-Unis et la Royaume-Uni ont mené 48 frappes aériennes contre 6 gouvernorats yéménites au cours des dernières 24 heures''.
En
"solidarité avec la bande de Gaza"
, en proie depuis le 7 octobre 2023 à une guerre israélienne dévastatrice avec le soutien américain, les Houthis ciblent, avec des missiles et des drones, les cargos en mer Rouge qui appartiennent ou sont exploités par des Israéliens ou qui transportent des marchandises vers et depuis Israël.
Avec l'intervention des États-Unis et du Royaume-Uni ainsi que les tensions qui sont entrées dans une phase d'escalade significative en janvier, Al-Houthi a annoncé qu'il considérait désormais tous les navires américains et britanniques parmi ses cibles militaires.
À un rythme intermittent depuis le 12 janvier, une coalition dirigée par les États-Unis a lancé des raids visant, selon elle, des
"sites houthis"
dans diverses régions du Yémen, en réponse à ses attaques dans la mer Rouge, ce qui a suscité une réponse du Groupe.
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