Des "morceaux de grenade" trouvés dans les corps des victimes du crash de l'avion du patron de Wagner

10:036/10/2023, vendredi
MAJ: 6/10/2023, vendredi
AFP
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Le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine. Crédit photo: SERGEI GUNEYEV / POOL / AFP
Le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine. Crédit photo: SERGEI GUNEYEV / POOL / AFP

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé jeudi que des "morceaux de grenade" ont été trouvés dans les corps des victimes du crash en août de l'avion du patron de Wagner Evguéni Prigojine, qui n'a "pas subi d'impact extérieur".

"Le chef du Comité d'enquête m'a fait un rapport il y a quelques jours. Des fragments de grenades ont été retrouvés dans les corps des victimes de la catastrophe aérienne. Il n'y a pas eu d'impact externe sur l'avion"
, a déclaré Poutine lors du forum international de Valdaï, en Russie.

Le patron du groupe paramilitaire Wagner est mort le 23 août dans le crash de son jet privé qui le transportait de Moscou à Saint-Pétersbourg aux côtés de certains de ses lieutenants.


Notant que des drogues ont été trouvées dans la maison de Prigojine et dans les bureaux de Wagner, il a déclaré qu'il n'y avait pas eu d'expertise pour déceler de l'alcool ou des drogues dans le sang du défunt.

Poutine a aussi souligné qu'il n'y avait pas de consensus sur la nécessité de groupes paramilitaires du type Wagner en Russie, mais a noté que plusieurs milliers de combattants de Wagner avaient signé un contrat avec les forces armées russes.


"Ils peuvent participer aux opérations militaires s'ils le souhaitent"
, a-t-il déclaré.

Prigojine est mort dans cet accident d'avion, deux mois après la tentative du groupe Wagner d’une rébellion contre le gouvernement russe qui a été de courte durée.


Wagner a acquis une visibilité internationale croissante ces dernières années avec son déploiement en Afrique, ainsi qu'en Ukraine, où Moscou avait lancé une
“opération militaire spéciale“
, en février 2022.

Poutine a également averti qu’aucun ennemi n’aurait une chance de survivre si la Russie lançait une frappe nucléaire de représailles, car son potentiel est incomparablement plus grand. Et de déclarer:


À ce jour, l'agresseur n'aura aucune chance de survivre en cas de réponse de notre part.

"Je ne vois pas la nécessité de changer cela. Aucune personne sensée ne songerait à utiliser des armes nucléaires contre la Russie",
a-t-il ajouté.

Selon le président russe, la doctrine militaire de la Russie prévoit deux raisons justifiant l'utilisation des armes nucléaires: en cas de réponse à un missile tiré contre le territoire russe et en cas de menace pour l'existence de l'État.

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