L'ancien Premier ministre français, Dominique de Villepin. Crédit photo: JOEL SAGET / AFP
L'ancien Premier ministre français, Dominique de Villepin, a affirmé qu'on pourrait soutenir le peuple palestinien sans pour autant être antisémite.
Invité ce dimanche sur la chaîne LCI, de Villepin, mis en cause par certains observateurs notamment par l'écrivain Jacques Attali, a tenu à répondre aux accusations. Et de déclarer:
Tous les chemins mènent à Rome mais tous les chemins de la critique ne mènent pas à l'antisémitisme.
Et d'insister:
"on peut critiquer les États-Unis sans être forcément antisémite. On peut critiquer le sionisme messianique d'une partie du gouvernement israélien sans être antisémite".
On peut soutenir l'idée de justice pour le peuple palestinien sans être antisémite.
"On peut mettre en cause un système économique, culturel, financier. Que je sache, un ancien président de la république avait fait campagne en dénonçant le pouvoir de la finance, il n'était pas antisémite"
, a-t-il poursuivi.
"Moi dans le fonds et toutes ces questions que vous me posez, quel est le but? Quel est le but derrière vous et derrière ceux qui préparent ce genre de questionnement? C'est de faire en sorte que je me taise"
, a-t-il lancé au micro de Darius Rochebin.
"À force de vouloir limiter la capacité qu'on a à s'exprimer, à force de ne plus pouvoir rien dire sur les plateaux sous prétexte que ça pourrait signifier ou gêner, à force de traquer toutes les formes de pensées qui peuvent évidemment porter ombrage à une stratégie ou une politique, eh bien on devient ce qu'on est en train de devenir, c'est à dire un très petit pays"
, a conclu l'ancien Premier ministre.
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