Un touriste israélien a été agressé sur la plage de Bolivar, à Athènes, pour avoir parlé hébreu. L'assaillant, criant "Liberté pour la Palestine" et affirmant "je suis Hamas", lui aurait mordu l’oreille jusqu’à lui en arracher une partie. L’incident survient dans un climat de rejet croissant des Israéliens en Europe, alors que la guerre à Gaza attise les tensions. En Grèce, plusieurs protestations ciblent les touristes israéliens, accusés de représenter un État menant une politique de massacres à Gaza.
Un Israélien en vacances à Athènes a été violemment agressé sur une plage par un homme qui lui reprochait de parler hébreu, sur fond de tensions liées à la guerre en cours à Gaza.
Rejet croissant des Israéliens en Europe
Depuis le début des bombardements israéliens sur Gaza, une colère croissante se manifeste dans plusieurs pays européens contre la présence de citoyens israéliens sur leur territoire. En Grèce, ces dernières semaines, des manifestations ont visé les voyageurs israéliens, notamment à l'aéroport et devant certains établissements touristiques.
Des commerces auraient refusé l’entrée à des clients parlant hébreu. Des campagnes de boycott se sont multipliées sur les réseaux sociaux, ciblant des compagnies touristiques accueillant des ressortissants israéliens.
L'agression sur fond de protestation populaire
L’agresseur, qui aurait d’abord été écarté par des agents de sécurité, est revenu sur place peu après pour porter un second coup, mordant l’oreille du touriste. La victime a été hospitalisée d’urgence. La police grecque a arrêté les deux hommes pour enquête, suscitant des réactions sur les réseaux sociaux.
Certains internautes ont salué l'interpellation des deux protagonistes, tandis que d'autres ont dénoncé la mise en garde à vue du touriste israélien, estimant qu’il avait été victime d’un acte de violence.
La pression s’intensifie sur les ressortissants israéliens
Ce fait divers illustre un phénomène plus large. En quelques jours, plusieurs actes de protestation ont été rapportés : à Rhodes, des jeunes Israéliens ont été interpellés par la population. À Syros, un navire israélien n’a pas été autorisé à accoster en raison d’un rassemblement pro-palestinien.
Alors que les opérations militaires israéliennes à Gaza continuent de provoquer l'indignation, de nombreux citoyens européens multiplient les gestes de soutien à la cause palestinienne et rejettent la présence d’Israéliens considérés comme représentants d’un État accusé de crimes de guerre.
