La mission de l'Union européenne envoyée au Guatemala pour y observer les élections générales de la semaine dernière a appelé dimanche à respecter l'issue du premier tour de la présidentielle, juste après que la plus haute juridiction du pays a ordonné de suspendre l'officialisation du résultat.
Contre toute attente, la première étape de l'élection a envoyé deux candidats de gauche socio-démocrate, Sandra Torres (15,86% des suffrages) et Bernardo Arévalo (11,77%) au second tour, marquant une rupture après trois présidents issus de la droite.
En plus d'être appelés à voter au premier tour de l'élection présidentielle (à deux tours), les Guatémaltèques se rendaient aux urnes pour les législatives et les municipales, le même jour.
La réaction de l'UE fait suite à une décision de la Cour constitutionnelle du Guatemala, plus haute juridiction du pays, ordonnant au Tribunal électoral suprême de suspendre temporairement l'officialisation des résultats du premier tour.
Au total, 22 candidats étaient en lice et les deux qualifiés, si les résultats sont confirmés, se départageront le 20 août.