Guerre génocidaire à Gaza: 56 259 morts et 132 458 blessés depuis le 7 octobre 2023

La rédaction avec
15:4826/06/2025, jeudi
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Des employés palestiniens de la morgue placent un corps dans un véhicule à l'extérieur de l'hôpital Al-Shifa dans la ville de Gaza, le 26 juin 2025, après que plusieurs personnes aient été tuées lors de frappes israéliennes pendant la nuit, dans le cadre du conflit actuel entre Israël et le groupe de militants palestiniens du Hamas.
Crédit Photo : Omar AL-QATTAA / AFP
Des employés palestiniens de la morgue placent un corps dans un véhicule à l'extérieur de l'hôpital Al-Shifa dans la ville de Gaza, le 26 juin 2025, après que plusieurs personnes aient été tuées lors de frappes israéliennes pendant la nuit, dans le cadre du conflit actuel entre Israël et le groupe de militants palestiniens du Hamas.

Le nombre de victimes du conflit en cours dans la bande de Gaza s’élève désormais à 56 259 morts et 132 458 blessés depuis le 7 octobre 2023, selon le ministère de la Santé de l’enclave palestinienne.

Dans son rapport quotidien publié jeudi, le ministère a indiqué que les hôpitaux de Gaza avaient accueilli 103 morts et 219 blessés au cours des dernières 24 heures.


Malgré les mécanismes de supervision des Nations unies, Israël a lancé le 27 mai un programme de distribution d’aide humanitaire via la Fondation Humanitaire de Gaza (Gaza Humanitarian Foundation - GHF), avec le soutien des États-Unis. Ce plan est critiqué par des responsables palestiniens, qui y voient une tentative de déplacer de force la population du nord vers le sud de l’enclave, avant de l’y maintenir confinée.


Depuis le 2 mars, les autorités israéliennes bloquent l’entrée de nombreux camions d’aide humanitaire, qui s’accumulent à la frontière. Seules quelques dizaines ont été autorisées à entrer, alors que les besoins humanitaires exigeraient l’entrée quotidienne d’au moins 500 camions.


L’armée israélienne a repris ses offensives le 18 mars, malgré un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers conclu en janvier dernier. Depuis cette date, 5 936 personnes ont été tuées et 20 417 autres blessées, selon le ministère de la Santé.


Le ministère précise que de nombreuses victimes restent ensevelies sous les décombres ou gisantes dans les rues, les équipes de secours n’étant pas en mesure de les atteindre.


La première phase de l’accord de cessez-le-feu, négocié par l’Égypte, le Qatar et les États-Unis, a pris fin début mars. Si le Hamas a respecté les termes de l’accord, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, a refusé d’engager la deuxième phase, sous la pression de factions radicales au sein de sa coalition, selon des sources médiatiques israéliennes.


Depuis la reprise des hostilités le 18 mars, Israël a intensifié ses frappes, ciblant notamment des zones résidentielles et des abris de fortune occupés par des civils déplacés. Le 8 mai, l’armée israélienne a annoncé le lancement de l’opération "Chariots de Gédéon", marquant une extension de son intervention avec l’invasion de plusieurs secteurs de la bande de Gaza.


Malgré les appels de la communauté internationale et les ordonnances de la Cour internationale de justice (CIJ), et avec le soutien des États-Unis, Israël poursuit son offensive dans la bande de Gaza, caractérisée par des pertes humaines massives, des destructions étendues, des déplacements forcés et des conditions de vie extrêmement précaires.


En près de neuf mois, environ 1,5 million de personnes sur les 2,4 millions d’habitants de Gaza ont vu leur habitation détruite dans ce conflit, alors que l’enclave subissait déjà un blocus depuis 18 ans.


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