Guinée Conakry: l'ancien président Moussa Dadis Camara gracié

12:3429/03/2025, samedi
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L'ancien chef militaire guinéen, le capitaine Moussa Dadis Camara, tient une conférence de presse le 11 mai 2015 depuis son lieu d'exil à Ouagadougou pour annoncer son intention de se présenter à l'élection présidentielle guinéenne de 2015, qui pourrait avoir lieu en octobre. Le gouvernement guinéen étant accusé de se livrer à des manœuvres électorales obscures et l'opposition de préparer un coup d'État, les factions politiques de ce pays d'Afrique de l'Ouest sont engagées dans un bras de fer qui pourrait nécessiter un arbitrage international.
Crédit Photo : AHMED OUOBA / AFP
L'ancien chef militaire guinéen, le capitaine Moussa Dadis Camara, tient une conférence de presse le 11 mai 2015 depuis son lieu d'exil à Ouagadougou pour annoncer son intention de se présenter à l'élection présidentielle guinéenne de 2015, qui pourrait avoir lieu en octobre. Le gouvernement guinéen étant accusé de se livrer à des manœuvres électorales obscures et l'opposition de préparer un coup d'État, les factions politiques de ce pays d'Afrique de l'Ouest sont engagées dans un bras de fer qui pourrait nécessiter un arbitrage international.

L'ancien président guinéen Moussa Dadis Camara a été gracié "pour des raisons de santé", a annoncé vendredi le porte-parole de la présidence de la République.

"Sur proposition du Garde des Sceaux, une grâce présidentielle est accordée à M. Moussa Dadis Camara pour raison de santé",
a déclaré le général Amara Camara procédant à la lecture du décret dans la soirée à la télévision nationale, Rtg.

Président de la république de Guinée Conakry entre décembre 2008 et janvier 2010 à la suite d'un coup d'état, le capitaine Dadis Camara a été condamné, le 31 juillet 2024, à 20 ans d'emprisonnement pour sa responsabilité dans le massacre du 28 septembre 2009 dans un stade de Conakry.

Ce jour-là, plus de 150 personnes au moins avaient été tuées dans la répression d'une manifestation de l'opposition.


Sept autres personnes avaient été reconnues coupables et condamnées à des peines allant de 10 ans à la perpétuité lors de ce procès historique ayant duré deux ans.


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