Cette photo prise le 11 février 2024 montre un trou dans le mur d'un bâtiment dans la ville de Kiryat Shmona, au nord d'Israël, près de la frontière avec le Liban, après l'impact d'une roquette tirée depuis l'autre côté de la frontière.
Deux prisonniers israéliens ont été tués et huit autres grièvement blessés par des frappes aériennes israéliennes dans la Bande de Gaza, au cours des trois derniers jours, a confirmé, dimanche, le mouvement de résistance palestinien, Hamas.
La branche armée du mouvement, les Brigades Al-Qassam, a tenu Israël pour entièrement responsable de la sécurité des prisonniers qu'il détient en captivité dans l'enclave palestinienne assiégée.
"La vie des (prisonniers) est en danger en raison de l'incapacité à leur fournir un traitement approprié"
, a ajouté le mouvement dans un communiqué.
Le Hamas détiendrait plus de 130 prisonniers israéliens à la suite de son attaque transfrontalière du 7 octobre.
Benyamin Netanyahu a ordonné à l'armée, vendredi, de lui soumettre un plan à deux volets : le premier pour évacuer les Palestiniens présents à Rafah, où vivent plus d'un million de personnes qui s'y sont réfugiées pour fuir la guerre, puis un plan pour venir à bout des derniers
"bataillons du Hamas."
Les Palestiniens se sont réfugiés à Rafah alors qu'Israël bombardait le reste de l'enclave, en réaction à l'attaque menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien, Hamas. Les bombardements israéliens ont, à ce jour, fait 28 176 morts côté palestinien.
La plupart des victimes de la guerre israélienne contre Gaza, entrée dans son cinquième mois, sont des femmes et des enfants, selon les autorités palestiniennes. De leur côté, les Nations unies ont déclaré que les bombardements israéliens ont également provoqué
"des destructions massives et une catastrophe humanitaire sans précédent"
, ce qui a conduit Tel-Aviv à être traduit devant la Cour internationale de justice pour
"crime de génocide".
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