Les agents du service de police métropolitaine de Johannesburg (JMPD) dirigent la circulation à l'extérieur du Centre de convention de Sandton en prévision du Sommet BRICS 2023 à Johannesburg, le 21 août 2023.
Un homme a été arrêté après avoir avoué être responsable de l'incendie qui avait fait 77 morts, dont une douzaine d'enfants, dans un immeuble de Johannesburg en septembre, confirmant la piste d'un feu volontaire, a-t-on appris mercredi auprès de la police.
"Un suspect a été arrêté mardi en lien avec l'incendie de Marshalltown"
, quartier du centre de la capitale économique sud-africaine, a déclaré dans un communiqué le porte-parole de la police Dimakatso Nevhuhulwi.
"L'homme de 29 ans a été arrêté après avoir avoué devant une commission chargée d'enquêter sur l'affaire qu'il était impliqué dans le départ du tragique incendie"
, a ajouté M. Nevhuhulwi, sans préciser les motifs de son acte.
Il est poursuivi pour 76 chefs d'homicides volontaires et 120 tentatives, indique la police, ajoutant qu'il doit être présenté à la justice.
L'incendie, parmi les plus meurtriers au monde ces vingt dernières années, s'était déclaré au cours de la nuit, début septembre, dans un immeuble de quatre étages du centre malfamé et délabré de Johannesburg.
Opulent quartier d'affaires au temps de l'apartheid, le centre-ville aujourd'hui délaissé de Johannesburg compte de nombreux immeubles abandonnés, souvent tombés aux mains de marchands de sommeil.
Dans cet immeuble, abritant quelque 200 familles au total, dont de nombreux migrants, la panique s'était emparé des occupants pris au piège et de nombreux corps avaient été retrouvés derrière des grilles verrouillées.
Des témoins ont raconté avoir vu des bébés jetés par les fenêtres. L'incendie avait suscité un émoi international.
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