Israël envisagerait de frapper l'Iran dans un contexte de tensions autour du programme nucléaire

La rédaction avec
12:5512/06/2025, Perşembe
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Cette photo fournie par la présidence iranienne montre le président iranien Masoud Pezeshkian prononçant un discours à l'occasion de l'anniversaire de la mort de l'ancien guide suprême du pays, l'ayatollah Ruhollah Khomeini.
Crédit Photo : IRANIAN PRESIDENCY / AFP
Cette photo fournie par la présidence iranienne montre le président iranien Masoud Pezeshkian prononçant un discours à l'occasion de l'anniversaire de la mort de l'ancien guide suprême du pays, l'ayatollah Ruhollah Khomeini.

Selon des médias américains, Israël envisagerait sérieusement de mener une frappe militaire contre l’Iran dans un contexte de tensions croissantes liées au programme nucléaire iranien.

D’après la chaîne NBC News, citant cinq sources proches du dossier, Tel-Aviv pourrait agir de manière unilatérale dans les tout prochains jours. Ces sources indiquent qu’Israël considère inacceptable tout accord nucléaire entre les États-Unis et l’Iran qui autoriserait ce dernier à poursuivre l’enrichissement d’uranium.


Il demeure toutefois incertain si Israël opterait pour une frappe ciblée à court terme, ou s’il attendrait l’issue des négociations nucléaires en cours entre Washington et Téhéran.


Ces négociations, menées de façon indirecte, doivent reprendre ce dimanche à Oman. Le principal point de blocage reste l’activité d’enrichissement d’uranium de l’Iran: les États-Unis exigent un arrêt complet, tandis que Téhéran campe sur sa position, assurant que son programme nucléaire n’est pas négociable.

L’ancien président américain Donald Trump, déjà partisan par le passé d’une réponse militaire en cas d’impasse diplomatique, a déclaré mercredi qu’il doutait de plus en plus de la volonté de l’Iran de renoncer à l’enrichissement.


"Ils demandent des choses inacceptables"
a-t-il affirmé.
"Ils veulent l’enrichissement. Nous ne pouvons l’accepter."

Pour l’heure, aucune des sources citées par NBC n’a évoqué une implication directe de Washington dans une éventuelle frappe israélienne. Cependant, les États-Unis prennent des précautions: le département de la Défense a ordonné mercredi le départ volontaire de son personnel non essentiel ainsi que des familles de militaires stationnées dans certaines zones du Moyen-Orient.


Donald Trump a confirmé cette décision, évoquant un climat régional
“potentiellement dangereux”.

De son côté, le ministre iranien de la Défense, Aziz Nasirzadeh, a averti que toute confrontation militaire entre l’Iran et les États-Unis pourrait entraîner des frappes contre les bases américaines dans la région.


Cette déclaration intervient alors que le général Michael Kurilla, chef du commandement central américain (CENTCOM), a récemment été auditionné au Congrès. Il a confirmé avoir présenté à Donald Trump un éventail d’options militaires pour empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire.


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