
Le chef d’état-major israélien, Eyal Zamir, a annoncé dimanche des mesures disciplinaires et plusieurs renvois visant des officiers de haut rang, après l’échec de l’armée à prévenir les attaques du 7 octobre 2023, ont rapporté des médias locaux.
Ces événements sont considérés par les responsables israéliens comme la plus grave faillite militaire et du renseignement de l’histoire du pays, portant un sérieux coup à l’image de l’armée et à sa crédibilité.
Ces responsables avaient déjà quitté leurs postes, mais ces nouvelles décisions mettent un terme définitif à leur statut de réservistes.
Zamir a également relevé de ses fonctions le commandant de la division de Gaza, Avi Rosenfeld, tandis que l’officier du renseignement de la division a été exclu de l’armée, selon KAN.
KAN précise en outre qu’Aharon Haliva et l’ancien chef de l’unité 8200, Yossi Sariel, n’ont pas assisté aux auditions de dimanche pour des raisons d’emploi du temps et seront convoqués ultérieurement avant la fin officielle de leur service de réserve.
Ces décisions surviennent environ deux semaines après que Zamir a reçu un rapport d’enquête détaillé, rédigé par le général à la retraite Sami Turgeman, sur les défaillances ayant précédé les événements d’octobre 2023.
Pour l’instant, les officiers concernés n’ont pas réagi.
Plusieurs hauts responsables militaires avaient déjà quitté leurs fonctions après ces événements, notamment l’ancien chef d’état-major Herzi Halevi.
Depuis octobre 2023, l’offensive israélienne a entraîné la mort de près de 70 000 personnes à Gaza, majoritairement des femmes et des enfants, blessé plus de 170 900 autres et ravagé l’enclave, avant d’être partiellement interrompue à la suite de l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu le 10 octobre.









