
Les proches des prisonniers israéliens ont accusé lundi le Premier ministre Benjamin Netanyahu de mettre en danger les otages détenus dans la bande de Gaza pour protéger sa carrière politique.
Selon les médias locaux, Netanyahu aurait indiqué lors de la réunion de son cabinet dimanche que l’échange partiel de prisonniers avec le Hamas ne figurait pas à l’ordre du jour.
Le 18 août, l’Égypte et le Qatar avaient proposé un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers, approuvé par le Hamas. Pourtant, près de deux semaines plus tard, l’administration Netanyahu n’a toujours pas répondu officiellement aux médiateurs.
La presse locale souligne que lors de la réunion du cabinet de sécurité dimanche, Netanyahu a clairement indiqué que l’échange partiel de prisonniers ne figurait pas à l’agenda, fermant ainsi indirectement la porte à la proposition.