Tokyo a déployé des chasseurs après la détection d’un drone suspecté d’être chinois près de Yonaguni, alors que la tension s’accroît autour du projet japonais de déployer des missiles sur l’île.
Le Japon a annoncé mardi avoir mobilisé des avions de chasse après la détection d’un drone, soupçonné d’être chinois, près de son île la plus occidentale, Yonaguni.
"Un drone suspecté d’être chinois est passé entre l’île de Yonaguni et Taïwan"
lundi, a indiqué le ministère japonais de la Défense sur le réseau social américain X.
En réponse, des chasseurs des forces de défense aérienne du Sud-Ouest
"ont été mobilisés"
en urgence pour l’intercepter, a précisé le ministère.
La Chine n’a pas encore commenté les accusations japonaises. Lundi, Pékin avait protesté contre le projet du Japon de déployer des missiles sur l’île de Yonaguni.
Selon l’agence Kyodo, le ministre japonais de la Défense, Shinjiro Koizumi, a visité dimanche l’île située dans la préfecture d’Okinawa, où Tokyo prévoit de stationner une unité de missiles sol-air de moyenne portée.
Lors de cette visite, il a confirmé que le projet de déploiement se poursuivrait, Yonaguni se trouvant à environ 110 kilomètres (68,3 miles) de Taïwan, selon Bloomberg News.
Lors d’une conférence de presse mardi, il a souligné que ce type d’armement était déjà déployé dans d’autres régions du pays, rejetant les critiques de Pékin.
Ces armes
"relèvent de la sécurité nationale"
, a affirmé Koizumi.
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