La police israélienne empêche une marche d'extrémistes de droite à Jérusalem-Est suite à des heurts

10:398/12/2023, vendredi
MAJ: 8/12/2023, vendredi
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La police israélienne a empêché un groupe de juifs fanatiques d'organiser une marche provocatrice vers la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est occupée, le 07 décembre 2023
Crédit Photo : AA / AA
La police israélienne a empêché un groupe de juifs fanatiques d'organiser une marche provocatrice vers la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est occupée, le 07 décembre 2023

La police israélienne a empêché des dizaines d'extrémistes israéliens de droite d'organiser une marche vers la vieille ville de Jérusalem-Est, après s'être rassemblés dans l'une des banlieues de la ville, selon des témoins oculaires.

D'après les témoignages fournis à Anadolu, des dizaines de personnes
"se sont rassemblées dans une zone proche de Bab Al-Jadid, l'une des portes de la vieille ville de Jérusalem, avant qu'un affrontement n'éclate entre les manifestants et les policiers israéliens".

Des témoins ont rapporté que la police a ensuite décidé d'empêcher la marche, qui devait passer par la porte de Damas, l'une des portes de l'ancienne Jérusalem, traverser le quartier musulman et atteindre le mur du Buraq, que les Juifs appellent le 'Mur Occidental' ou 'le Mur des Lamentations'.

Des heurts ont eu lieu entre un certain nombre de militants d'extrême droite et des policiers israéliens, qui les ont empêchés de poursuivre leur marche vers la vieille ville, toujours selon les témoins oculaires.


Des groupes d'extrême droite ont appelé, dans la journée du jeudi, à une marche dans la vieille ville de Jérusalem-Est, exigeant la fin de la supervision de la mosquée Al-Aqsa par le Département des fondations islamiques et l'imposition d'un contrôle total israélien sur celle-ci, suscitant des avertissements du chef de l'opposition, Yaïr Lapid, quant aux conséquences d'un tel acte.


Parmi ces groupes d'extrémistes, figure le groupe
"Avec nos mains"
et le groupe
"Nous retournons au Mont du Temple"
, qui appellent à rebâtir le Temple à la place de la mosquée Al-Aqsa.

La police israélienne a confirmé dans une déclaration écrite, examinée par Anadolu, que la marche avait été interdite.


"Lors du rassemblement pour la marche du soir à Jérusalem, des violations des conditions fixées par la police aux organisateurs ont eu lieu dans la zone de rassemblement sur la place de l’armée israélienne,"
ont fait savoir les forces de l'ordre.

Et d'ajouter qu'
"au début, des slogans racistes ont été immédiatement criés par certains participants, et à un moment donné, des dizaines de manifestants ont désobéi aux instructions des policiers présents sur les lieux et ont avancé, sans l'autorisation de la police, dans une course folle pendant une courte distance."

"La police les a arrêtés après quelques dizaines de mètres et, par conséquent, l'un des officiers de police a déclaré que le rassemblement était illégal,"
a détaillé la police israélienne, qui a aussi indiqué que
"Compte tenu de ce comportement, qui a laissé soupçonner l'intention de violer l'ordre et de violer les conditions fixées, il a été décidé de ne pas permettre la poursuite de la manifestation et/ou du cortège, pour éviter les heurts et maintenir l'ordre public sur les lieux."

Le Département des fondations islamiques de Jérusalem est affilié au ministère jordanien des dotations et est responsable de la gestion des affaires de la mosquée.


Au soir du jeudi, le Qatar a appelé la communauté internationale à prendre des
"mesures urgentes"
pour obliger Israël à mettre fin à ses violations des droits des Palestiniens et des lieux sacrés islamiques et chrétiens dans la ville occupée de Jérusalem.

C'est ce qu'a publié le ministère qatari des Affaires étrangères sur son compte officiel sur la plateforme X, dans lequel il a condamné
"dans les termes les plus fermes l'occupation israélienne qui a permis une manifestation d'extrémistes à Jérusalem occupée pour imposer une prise de contrôle de Jérusalem et de la mosquée Al-Aqsa".

La diplomatie qatarie a considéré la manifestation comme une
"provocation dangereuse et une attaque flagrante contre les droits du peuple palestinien et contre la tutelle historique hachémite des lieux saints de Jérusalem occupée."

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