
Philippe Lazzarini, commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), s’exprime lors d’une conférence de presse au Japan National Press Club à Tokyo, le 28 mai 2025.
Le chef de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, a qualifié jeudi de “totalement intenable” la situation dans la bande de Gaza, avertissant que l’indignation internationale ne s’était pas traduite par des mesures concrètes.
“Il est essentiel, jour après jour, de se rappeler ce qui se passe là-bas, pour éviter de devenir indifférent ou de se sentir dépassé”
, a déclaré Lazzarini lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU à New York.
Selon lui, les conditions sont si dramatiques qu’
“il est désormais assez courant à Gaza d’entendre que les habitants rêvent simplement de pouvoir mourir dignement, plutôt que de continuer à subir ces souffrances”.
Insistant sur la nécessité de maintenir la pression, il a ajouté:
“Il est très important d’exprimer constamment notre indignation face à ce qui se passe. Une part de notre frustration vient du fait que cette indignation ne s’est pas encore traduite en actions concrètes pour mettre fin aux atrocités que nous enregistrons chaque jour.”
Malgré des contraintes sévères, Lazzarini a affirmé l’engagement de l’UNRWA à continuer de servir la population palestinienne:
“Nous sommes toujours opérationnels à Gaza. Nous disposons encore de 12 000 employés. Nous avions besoin hier d’un cessez-le-feu, hier de la libération des otages, hier d’un renforcement immédiat de l’aide humanitaire pour inverser ce qui se déroule. Aujourd’hui, il nous faut restaurer la réponse humanitaire.”
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