Le président destitué de Corée du Sud boycotte la première audience de son procès sur la loi martiale

10:5514/01/2025, Salı
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Les juges de la Cour constitutionnelle Chung Kye-sun, Kim Bok-hyeong, Jung Jung-mi, Lee Mi-son, le président par intérim de la Cour constitutionnelle Moon Hyung-bae, Kim Hyung-du, Cheong Hyung-sik et Cho Han-chang assistent à la première audience officielle du procès en destitution du président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol à la Cour constitutionnelle de Séoul, le 14 janvier 2025.
Crédit Photo : KIM Min-Hee / POOL / AFP
Les juges de la Cour constitutionnelle Chung Kye-sun, Kim Bok-hyeong, Jung Jung-mi, Lee Mi-son, le président par intérim de la Cour constitutionnelle Moon Hyung-bae, Kim Hyung-du, Cheong Hyung-sik et Cho Han-chang assistent à la première audience officielle du procès en destitution du président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol à la Cour constitutionnelle de Séoul, le 14 janvier 2025.

Le président destitué de la Corée du Sud, Yoon Suk Yeol, a refusé mardi de se présenter à la première audience de son procès devant la Cour constitutionnelle concernant sa tentative éphémère d’imposer la loi martiale le mois dernier.

Selon l'agence Yonhap basée à Séoul, l'audience du procès en destitution de Yoon s'est terminée après seulement quatre minutes en raison de son absence.


La prochaine audience a été fixée à jeudi et se tiendra même si Yoon choisit à nouveau de ne pas y assister.


Âgé de 63 ans, Yoon était tenu d’assister à la première des cinq audiences orales organisées par la plus haute juridiction du pays au sujet de son décret sur la loi martiale daté du 3 décembre.

Destitué par le Parlement le 14 décembre, Yoon est actuellement retranché dans sa résidence officielle à Séoul et refuse de répondre aux convocations des enquêteurs.


La Cour constitutionnelle dispose de six mois pour décider de confirmer ou d'infirmer la destitution votée par le Parlement. Pendant que Yoon reste suspendu de ses fonctions, un président intérimaire issu de son cabinet assure la gestion des affaires de l'État.

Par ailleurs, une équipe conjointe d'enquêteurs anti-corruption et de policiers a demandé aux services de sécurité présidentielle ainsi qu'au ministère de la Défense de ne pas faire obstruction à leur deuxième tentative pour appréhender Yoon, accusé d’insurrection et de trahison.


Le 3 janvier, quelque 200 membres de la sécurité présidentielle et du ministère de la Défense avaient bloqué la première tentative d’arrestation de Yoon.

Un tribunal ayant prolongé le mandat d’arrêt, les enquêteurs ont affirmé leur détermination à procéder à sa détention.


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