
Les 308 milliardaires les plus riches de la planète ont généré, à eux seuls, davantage d’émissions de gaz à effet de serre que l’ensemble de 118 pays réunis.
Selon le rapport, un individu appartenant aux 0,1 % les plus riches de la planète émet plus de 800 kg de CO² par jour. En comparaison, une personne parmi les 50 % les plus pauvres n’en produit que 2 kg.
Au-delà des chiffres, l’organisation pointe la responsabilité structurelle de cette élite : investissements dans les énergies fossiles, influence sur les politiques climatiques, financement de la désinformation ou encore pression sur les régulations environnementales.
Oxfam appelle à des mesures immédiates : taxation des plus riches, fin du lobbying des industries polluantes, et intégration des populations les plus vulnérables aux décisions climatiques. Pour l’ONG, il ne s’agit pas seulement de justice sociale, mais d’un impératif écologique.
Ce rapport intervient alors que le temps joue contre les objectifs climatiques fixés par l’Accord de Paris, selon l'ONG.
L’Accord de Paris, adopté le 12 décembre 2015 lors de la conférence de la COP21 à Paris et entré en vigueur le 4 novembre 2016, fixe comme objectif principal de maintenir l’augmentation de la température moyenne mondiale bien en deçà de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels, tout en poursuivant les efforts pour limiter cette hausse à 1,5 °C.
Il prévoit que les États signataires soumettent des contributions nationales (les "NDC") et renforcent leurs engagements tous les cinq ans, afin d’atteindre la neutralité carbone au cours de la seconde moitié du siècle.









