Le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Waltz (C), écoute la conférence de presse conjointe du président Donald Trump et du président français Emmanuel Macron dans la salle Est de la Maison Blanche à Washington, DC, le 24 février 2025.
Le conseiller à la sécurité nationale américain, Mike Waltz, a déclaré que les démarches entreprises en vue d'un processus de paix concernant la guerre russo-ukrainienne étaient "positives".
Il a fait cette déclaration lors d'une interview sur la chaîne Fox News, mercredi.
Waltz a ajouté que le président américain, Donald Trump, avait salué le message du président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans lequel il affirmait être prêt à s'asseoir à la table des négociations pour la paix.
Il a indiqué que des efforts étaient en cours pour fixer une date, un lieu et une équipe de négociateurs pour les pourparlers de paix, qualifiant ces démarches de
"positives"
.
Waltz a également précisé que si les négociations de paix se déroulaient de manière positive, la décision de suspendre temporairement l'aide en matière de renseignement et de soutien militaire des États-Unis à l'Ukraine pourrait être réexaminée.
Il a souligné la nécessité de prendre des mesures pour instaurer la confiance entre les deux parties, ajoutant que :
"Ce sera un processus diplomatique difficile, mais les deux parties doivent y participer".
Vendredi soir, la rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche a été marquée par une ambiance tendue, les deux dirigeants s'étant lancés dans une discussion virulente devant les caméras.
Suite à ce débat, la conférence de presse conjointe a été annulée et Zelensky a quitté la Maison Blanche sans signer l'accord attendu sur les terres rares.
Mardi, Trump a annoncé avoir reçu un message de Zelensky dans lequel il assurait que l'Ukraine était prête à entamer des négociations
"sous la direction forte du président Trump pour parvenir à une paix durable".
Le président ukrainien y exprimait également sa volonté de signer un accord sur les minéraux rares et la sécurité.
Depuis le 24 février 2022, la Russie mène une offensive militaire contre l'Ukraine, exigeant de Kiev l'abandon de ses ambitions d'adhérer à l'Organisation du traité Atalantique nord (Otan), une condition que l'Ukraine considère comme une
"ingérence"
dans ses affaires.
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