
Le chancelier allemand Friedrich Merz assiste à une session au Bundestag (chambre basse du parlement) le 24 juin 2025 à Berlin, avant les prochains sommets de l'OTAN et de l'UE.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a qualifié "d'historique" le sommet de l'Otan qui s'ouvre mardi et assuré que l'engagement des alliés à augmenter massivement leurs dépenses de sécurité ne vise pas seulement à satisfaire Donald Trump.
"Nous ne faisons pas cela, comme certains le prétendent, pour faire plaisir aux États-Unis et à leur président",
a-t-il déclaré devant le Parlement allemand avant de se rendre à La Haye pour participer au sommet.
"Nous agissons sur la base de nos propres observations et convictions. La Russie, plus que tout autre pays, menace activement et agressivement la sécurité et la liberté"
dans toute l'Europe, a-t-il ajouté.
"Nous devons craindre que la Russie poursuive sa guerre au-delà de l'Ukraine"
, a ajouté le dirigeant allemand.
L'Allemagne prévoit une montée en puissance continue de son effort de défense pour atteindre 3,5% du PIB en 2029, soit six ans avant l'objectif de l'Otan, alors qu'elle a légèrement dépassé l'an passé le seuil de 2%. S'y ajoutera une enveloppe de dépenses liées à la sécurité, au sens large, qui devrait satisfaire les exigences américaines.
Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump n'a eu de cesse de réclamer des pays européens de l'Alliance, et du Canada, qu'ils allouent au moins 5% de leur produit intérieur brut (PIB) à leur défense.
Pour atteindre cet objectif, l'Allemagne, traditionnellement attachée à la rigueur budgétaire, va emprunter des dizaines de milliards d'euros.
"Les attentes de l'Otan envers l'Allemagne (...) sont élevées et justifiées"
, a déclaré mardi le ministre de la Défense Boris Pistorius à propos de ce
"tournant historique".
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