Marine Le Pen, présidente du groupe parlementaire Rassemblement national (RN), a suscité une vive polémique lors de son intervention à la radio ce jeudi. Répondant à une question d'un auditeur sur le conflit israélo-palestinien, elle a accusé les soutiens à la Palestine de défendre le Hamas.
Les propos de Le Pen ont immédiatement fait réagir de nombreuses personnalités politiques et associations.
D'autres figures de la gauche ont critiqué ce qu'elles considèrent comme une tentative de diviser l'opinion publique en manipulant des enjeux internationaux complexes pour des gains politiques domestiques, notamment à l'approche des élections européennes.
Marine Le Pen n'en est pas à sa première déclaration controversée sur le conflit israélo-palestinien. Son positionnement, souvent perçu comme intransigeant, reflète une volonté de se démarquer en adoptant une ligne dure sur les questions de sécurité et de politique étrangère. Cette approche suscite des débats intenses, tant sur la scène nationale qu'internationale.
La guerre israélienne contre Gaza, qui dure depuis le 7 octobre 2023, a fait plus de 120 000 morts et blessés Palestiniens, dont la plupart sont des femmes et des enfants, en plus d'environ 10 000 disparus, dans un contexte d'énormes destructions et de famine qui a déjà coûté la vie à un grand nombre d'enfants et personnes âgées.
Le 26 mai, Israël a lancé une frappe aérienne contre un camp de personnes déplacées à Rafah, tuant au moins 45 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants. Israël poursuit son offensive brutale sur la bande de Gaza (Palestine) depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre, malgré une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat.